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2 décembre 2011

HOMMAGE A POUKI

HOMMAGE A POUKI

Pouki, mon merveilleux petit chat, mon brave petit soldat, à bout de souffle s'est endormi pour toujours. le mardi 29 novembre 2011. Il avait à peine 18 mois, et déjà un lourd passé de douleurs. Je ne sais comment décrire, comment traduire la relation, le lien tout particulier que ce petit chat établissait avec chacun d'entre nous.

La première fois que j'ai tenu cette petite boule de poils contre mon coeur, j'ai ressenti quelque chose de très fort, un sentiment indescriptible, un lien invisible qui ne devait jamais se rompre. Je n'étais qu'un maillon d'une chaîne de solidarité, qui prenais une fois de plus un petit chat pour l'amener dans un nouveau foyer. Cela aurait du s'arrêter là ... Vous connaissez la suite ... je vous parlais encore de lui dans un post (12/11/11).

La semaine qui a suivi ce post ; Pouki toussait de plus en plus. Petite visite chez le vétérinaire : oedème pulmonaire et invasion de puces. J'ai été plus inquiétée par les puces que par le terrible diagnostic. Nous sommes repartis avec un traitement pour chaque mal. Mon petit soldat affrontait avec tant de vaillance et tant de courage chaque nouvelle pathologie qu'il avait fini par me faire croire qu'il était invulnérable. Comme je me trompais ! Je n'ai pas mesuré  la gravité de la fatigue accumulée par son petit coeur. Lundi soir, j'ai hélas pris conscience de l'immensité de son épuisement. Nous avons passé toute la soirée ensemble, je le tenais délicatement, le calinais doucement, comme il aimait. Nous avons longuement échangé, les yeux dans les yeux, je lui murmurais doucement quel merveilleux petit chat il était. Il ne profitait plus des caresses, il était épuisé. Je l'ai posé délicatement sur un petit nid douillet en espérant que le lendemain il serait à nouveau sur "pattes". Hélas, il n'en fut rien. Notre  vétérinaire (contactée  en urgence) devait essayer un nouveau traitement pour l'aider à évacuer l'eau de ses poumons.

Je l'ai emmitouflé dans sa douce couverture de fausse fourrure qu'il affectionnait tant, je l'ai déposé sur le siège de la voiture ; et j'ai prié. Prié pour que toute cette souffrance s'arrête, j'ai prié pour mon petit compagnon et non pour moi. Seul le regard de Pouki parlait encore, tout le reste de son corps était amorphe. J'ai compris que nos vies allaient se séparer,  qu'il allait falloir que je l'aide à quitter son manteau de souffrances tellement lourd pour son petit corps, il le souhaitait tellement fort que je l'entendais. Nous nous sommes longtemps regardés (malgré sa cécité) ; je lui ai dit à quel point il comptait pour nous, combien nous avions été heureux de lui avoir ouvert nos coeurs, combien il nous avait apporté, l'immense estime que nous avions pour lui. Je lui ai fait un bisou de la part de Philippe, un bisou de la part de Serge, un troisième de la part de Gaël, et une multitude de ma part. Je lui ai souhaité un beau voyage, libéré du poids de toutes ses souffrances. Je l'ai pris dans mes bras pendant qu'Emilie l'endormait. Doucement sa respiration se calmait, pendant que la mienne s'accélérait, doucement son coeur s'apaisait pendant que le mien explosait. Je l'ai embrassé une toute dernière fois, folle de douleur et de chagrin. C'est la plus douloureuse des preuves d'amour que j'ai eu à offrir.

Mon merveilleux petit Pouki, emmitouflé dans son linceul de fausse fourrure repose désormais en paix dans notre jardin, dans son jardin. Peut-être aperçoit-il maintenant la beauté des mésanges qu'il entendait et qui le captivait.

Au revoir mon merveilleux Pouki, je t'aime tant que le lien invisible qui nous relie ne peut être rompu ....

Pouki et sylvie

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Vous pouvez reproduire ce texte et en donner copie aux conditions suivantes:
 - qu'il ne soit pas coupé
 - qu'il n'y ait aucune modification de contenu
 - que vous fassiez référence à notre site: http://mifelins.canalblog.com
 - que vous mentionniez les noms de : Sylvie LORENTZ

 

 

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Commentaires
M
Tout d'abord merci Sylvie de ta visite chez moi. Je suppose que c'est le nom de mon blog qui t'a attirée. Je ne possède plus de chat à l'heure actuelle mais je les aime toujours autant. Mon zamoureux (nous ne vivons pas encore totalement ensemble) est lui aussi un passionné des chats. S'il te lisait, il serait entièrement d'accord avec toi, lui qui a perdu deux de ses compagnes félines l'an dernier. Il m'a dit que le lien avec sa précieuse Cookie n'était pas rompu. Qu'elle lui avait dit qu'elle est toujours là.
C
Zut ! je suis vraiment désolée, à lire les topics dans le désordre, je viens de lui souhaiter bonne chance dans ton autre topic !<br /> Bon, il n'aura pas eu cette chance que de continuer heureux, mais au moins il est parti avec toi, entouré de ton amour !<br /> (Je comprends ta douleur, j'ai récemment dû faire euthanasier une de mes petites !)<br /> Le lien ne se rompt pas... vous serez toujours "ensemble" dans vos coeurs.<br /> Amicalement
P
Désolée et bien triste de te lire ... Et j'ai le même à la maison grace à toi ... Dis toi que tu lui as donné plein d'amour et de tendresse jusque bout ... et que tu as fait le bon choix, si dur soit il ... Bon courage pour surmonter cette peine. Gros bisous à toi.
T
Juste ces quelques mots pour te dire que mes pensées vont vers toi et Pouki qui a rejoint le paradis des animaux. J'ai les larmes aux yeux car cela me ramène à la même époque l'année dernière, où j'ai perdu mon matou pour lequel j'étais fortement attachée... Bisous, Tinou
S
Chere Sylvie, je suis de tout coeur avec vous. Je pleure avec vous le merveilleux petit Pouki. Mille bisous Sophie
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